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<  Clocher à impériale couvert de tuiles vernissées

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Le circuit historique de Clairegoutte

L'un des deux cadrans connus portant la marque Ungerer >

Le 6 mars 1866, un marché est conclu entre Monsieur Tournier, Maire de Clairegoutte, agissant au nom de ladite commune d'une part et M.M. Ungerer frères, horlogers-mécaniciens et successeurs de Schwilgué, à Strasbourg, d'autre part.  

Les frères Ungerer s'engagent à construire et à placer sur l'église de Clairegoutte une horloge neuve, indiquant le temps en heures, (sans minutes), sur un cadran de 1m/ 50 de  diamètre, peint à fond blanc avec chiffres noirs; de sonner les quatres quarts d'heure à doubles coups sur deux cloches; l'heure sur la plus grande cloche du beffroi; de marcher  30 à 36 heures d'un remontage à l'autre.

C'est plus tard qu'une aiguille indiquant les minutes sera ajoutée.

Une méridienne permettra de régler cette horloge sur le soleil: fixé au mur sud de l'église au moyen d'une potence, un disque de métal percé en son centre d'un œilleton laisse passer un mince faisceau de lumière.

Le "top de midi", ou "midi local" est donné lorsque le point lumineux est exactement à cheval sur la barre verticale qui a été scellée au mur, dans le même plan méridien que le disque. Cette horloge reviendra à 2290 francs.

Le 25 septembre 1866, Nardin Frédéric, maître horloger à Ronchamp, constate après examen que l'horloge remplit toutes les conditions nécessaires pour bien marcher et que rien ne s'oppose à son paiement intégral.

<  Méridienne donnant le midi local, typique des Ungerer.

Une table d'équation fut fournie pour la détermination du temps moyen.

L'horloge

La restauration de cette horloge fut proposée et  réalisée  par G. Guilbaud; proposition acceptée par l'ASPEC  

(Association de Sauvegarde, de Promotion du Patrimoine et de l'Environnement de Clairegoutte).

L'éclairage de l'horloge a été réalisé par un bénévole : Jean-Pierre Henck

Ecoutez le mécanisme

de sonnerie

Marteau de la cloche de Clairegoutte >