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Photo détaillée de l’horloge datant de 1947, où l'on aperçoit, à travers la porte latérale arrachée, le mécanisme ancien encore en place.

 

Le mécanisme de l'horloge lunaire effectue une rotation complète en 29 jours et demi, correspondant à la durée d'un cycle lunaire complet. Ce mécanisme spécifique permet d'afficher avec précision les différentes phases de la Lune

Je vous transmets une photo détaillée du jacquemart, prise en 1947, où l'on peut distinguer,

à travers la porte latérale arrachée, le mécanisme ancien encore en place. Il me semble important de partager cette image, l'une des rares à montrer le mécanisme de

 l'horloge, dans l'espoir qu'elle puisse un jour permettre son identification

et sa restitution à son emplacement d'origine.

Ce partage s'adresse à un public passionné et à des collectionneurs qui pourraient,

 à l'avenir, reconnaître ce mécanisme lors d'une vente ou dans une collection.


(Envoi de M. Damien Peron)

L'horloge a été commandée au milieu du XVIᵉ siècle et installée sur le mur des stalles. Vers 1770, l'évêque Tinseau fait édifier un campanile au-dessus du chœur, auquel sont raccordées les trois cloches du mécanisme de l'horloge.

Vers 1870, les stalles sont partiellement déposées et l'horloge, qui ne fonctionnait plus depuis plusieurs décennies, est reléguée dans un coin de la cathédrale. En 1911, le mécanisme est restauré par la maison Lepaute, qui y ajoute une minuterie et de nouvelles aiguilles. Il est réinstallé sur une gaine en chêne, remplaçant ainsi le mur des stalles.

Malmenée lors du bombardement de la cathédrale en juillet 1944, l'horloge est déplacée à l'entrée de la nef. Le mécanisme ancien, à cage de fer, encore visible sur des photos datant de 1947, est déposé vers 1951 et disparaît.

Dans les années 1960, un mécanisme électrique prend place. Ce dernier est arrêté dans les années 1980 en raison de la sonnerie intempestive pendant les offices. Le jacquemart est restauré en 2006. En l'absence du mécanisme ancien, le mécanisme électrique est révisé et complété d’un moteur permettant de réguler les quantièmes du globe lunaire après la restauration.

  L’aiguille des minutes, devenue anachronique, est déposée en réserve .

La sonnerie des cloches du campanile, restée muette depuis 1944, est électrifiée en 1989, mais indépendamment du mécanisme de l'horloge.

Le 16 juillet 1944, la ville de Nevers a été gravement touchée par les bombardements, faisant 161 victimes et endommageant ou détruisant près de 1 000 bâtiments.


À la fin du XVIIIᵉ siècle, cette horloge est mentionnée comme étant installée

 "sur le mur du jubé".

Suite aux fouilles réalisées après le bombardement, des indices ont été découverts dans la travée de la nef, avant le chœur oriental, notamment des trous destinés à la descente des poids, qui restent les seuls éléments connus concernant son emplacement d’origine.

Conçue sous le règne des ducs de Gonzague, l'horloge ne porte aucun blason,

mais sa partie supérieure est décorée d'arcatures en ogive.

 Ses aiguilles, en forme de fourche ondulante, se déplacent sur des

 chiffres romains rehaussés de doré.

Un jacquemart, représentant Saint Georges terrassant un dragon, surmonte l'ensemble.

Bien que principalement décorative, l'horloge est reliée à un système satellite,

 ce qui lui assure une précision remarquable malgré son âge.

NEVERS (F)

Cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

Horloge à phase de lune

Jacquemarts  XVIIe siècle

G.Guilbaud

Villes Jumelées avec Nevers

Lourdes (France) - Lund (Suède) - Curtea de Arges (Roumanie)

Mantoue - Charleville-Mézières (Italie - France) -  Taizhou (Chine)

Coblence (Allemagne)- Minsk (Biélorussie) - Siedlce (Pologne)-

Neubrandenburg (Allemagne)- Hammamet (Tunisie)

Saint-Albans (Angletéplier - Stavroúpoli (Grèce)

Office de Tourisme

Intercommunal de Nevers et sa Régio

Adresse : 1 Rue Sabatier Palais Ducal, 58000 Nevers

Téléphone : 03 86 68 46 00

NEVERS,

Ville au patrimoine historique riche, se distingue par la majestueuse cathédrale

Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, un chef-d'œuvre de l'architecture gothique.

L’horloge astronomique de la cathédrale, pièce maîtresse de cette cité, s’inscrit

 dans une longue tradition française des jacquemarts, ces automates d'art

représentant des personnages sculptés qui frappent une cloche pour

 annoncer les heures. De nombreuses

 Villes  partagent cette tradition, avec plus de 60 lieux

 en France possédant des jacquemarts. Ces horloges et leurs automates témoignent de l'ingéniosité et de la créativité des artisans à travers les siècles, contribuant ainsi à l'identité culturelle et historique de leurs villes. À Nevers, cette horloge ajoute un charme unique,

liant passé et présent dans une expérience visuelle et sonore fascinante.

Voir les jacquemarts en France et ailleurs

Remerciements

Je tiens à exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui ont contribué à cette page:


    La Direction de la Promotion de la Ville de Nevers et le Service Municipal

d’Animation du Patrimoine, pour leur disponibilité et leur réactivité.

    Madame Cécile Vallet, pour la documentation et les précisions           

 Supplémentaires  concernant les références historiques.

    L'Office du Tourisme de Nevers, pour son soutien et ses informations utiles.

    Marie Bertin, Chargée de fonds et Responsable des commandes au Département

de la photographie à la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie,

 pour avoir autorisé la réutilisation de la photographie du jacquemart de 1947                          Damien Peron, chargé de mission au Château de Versailles. et gestion

 du patrimoine,  merci pour sa contribution dans l’obtention des autorisations

et la mise à disposition des documents essentiels à ce projet.


Un grand merci à toutes ces personnes pour leur implication et leur soutien précieux.