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Horloge de l'époque d'Edo (Ancien nom de Tokyo) ou période Tokugawa  (1750 environ).

L'époque d'Edo (1603) prend fin en 1868 avec la restauration du pouvoir impérial par l'empereur Mutsuhito et l'abdication du quinzième et dernier shogun, Tokugawa Yoshinobu.                                                                                                           

 Gravures sur bois 1867

Le musée Georges-Labit, installé dans un bâtiment néo-mauresque,est entouré d’un  jardin méditerranéen.

Il présente - entre autre - l’Art asiatique

(sculptures, peintures, céramiques, objets de culte d’Inde, Japon, Chine, Tibet, Népal…)

Une collection d’antiquités égyptiennes.

TOULOUSE (F)

Horloge Japonaise, unité koku à 2 foliots, époque Édo,

Musée Georges-Labit - Toulouse

Les premières horloges sont introduites par les missionnaires européens aux XVIéme siècle. Après la fermeture des frontières en 1635,

les diverses avancées en matière d’horlogerie ne parviennent plus au Japon.



Ainsi


 le foliot


reste en service


jusqu'à


la deuxième moitié


 du XIX siècle,


alors qu’abandonné


 depuis 1660


en Europe.


L'heure à l'époque d'Edo était mesurée par l'unité koku dont la durée variait en fonction de la saison. Les koku du jour duraient plus longtemps que ceux de la nuit, d’où la présence des 2 foliots réglés différemment.

L'aube et le crépuscule étaient donc tous deux indiqués comme sixième heure

 dans le système japonais.

La cheville enfoncée, permettait de régler les différentes

heures des nuits et des jours selon les saisons.

Un foliot est un balancier horizontal utilisé dans les premières horloges au XIVe siècle.


Son principe : un poids suspendu à une corde fournit de l'énergie à la machine tandis qu'un système de verge et de foliot interrompt régulièrement la chute du poids.


La position des masses placées sur chaque extrémité du foliot permet de régler le rythme du va-et-vient


La fréquence devient harmonique sous le phénomène du « moment d'inertie »


Comme le fait le pendule d'une horloge à balancier.


La date de son invention peut être située vers les années 1300.

L'horloge classique a six heures numérotées de 9 à 4, qui s'enchaînent en marche arrière de midi jusqu'à minuit ;

Les numéros 1 à 3 n'étaient pas été employés au Japon pour des raisons religieuses, ces nombres étant employés par les moines bouddhistes pour appeler à la prière.

L'horloge fonctionne en arrière parce que les premiers horlogers japonais

avaient l'habitude de brûler de l'encens en compte à rebours.

Tous nos remerciements à Monsieur Francis Saint-Genez

Conservateur en chef du Patrimoine  pour la fourniture des photos: 1, 2 ,3 ,4

 concernant l’élaboration provisoire de cette page

Ensemble moteur et de régulation par les foliots

Clichés Ville de Toulouse / Musée Georges-Labit

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Clichés Ville de Toulouse/Musée Georges-Labit

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Situation du musée

G.Guilbaud

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