Choose your
language
Patrimoine-Horloge © Politique de confidentialité ; Conditions d’utilisation
A l’origine le mécanisme était à foliot ; après l’invention de Huygens (1656) l’horloger J.J Straubhar de Strasbourg améliore le mécanisme et ajoute un balancier.
Musée des Arts décoratifs de Strasbourg.
Le mécanisme ci-dessous se trouve au
Musée des Arts décoratifs de Strasbourg.
Trois compartiments dans une cage de 2.05 long, 1.02 de large et 1.92 de haut.
Le régulateur, au milieu, est une roue de 88 cm et 120 dents ; il faisait un tour en une heure.
Des galets déclenchaient les quarts d’heure.
L’ange au sablier de Dasypodius, réutilisé sur l’horloge actuelle
(avec modification des bras et du sablier)
Musée des Arts décoratifs de Strasbourg.
Rouages moteurs:
- du carillon
-du coq
Musée des Arts décoratifs de Strasbourg.
Un autre beau mécanisme
Horloge publique exposée dans
la salle d'horlogerie du
Musée des Arts décoratifs de Strasbourg
Restauré en 1833 par KAMPMANN
Le château des Rohan où se trouve le musée des Arts décoratifs de Strasbourg, expose certains des mécanismes et jacquemarts de l’horloge de Dasypodius ainsi que quelques belles pièces d’horlogerie. Bonne visite!
Les dates des éclipses de soleil et de la lune, ainsi que leurs caractéristiques étaient calculées pour une trentaine d’années.
Les tableaux étaient disposés de chaque coté du calendrier.
La première série a été peinte par Stimmer
pour les années 1573 à 1603.
Le cadran exterieur
Ce cadran existait dès 1533, mais le mécanisme fut seulement réalisé en 1571/1572.
Cadran 3 m 25 x 3 m 25 ; possède 3 aiguilles
La grande aiguille avec la fleur de lys donne l’heure sur 12 h
Les 2 autres devaient indiquer la position du soleil et de la lune sur un cercle fixe ou se trouvent les signes du zodiaque
L’aiguille du soleil devait faire 1 tour en une année tropique: 365,24 jours
Celle de la lune 1 tour en 1 mois tropique: 27,3 jour environ.
Le musée des arts décoratifs de Strasbourg
Installé au rez-de-chaussée de l’ancienne
résidence des princes-évêques de la métropole alsacienne,
Dans le palais des Rohan.
Place du Château, 67000 Strasbourg
Téléphone : 03 68 98 51 60
Strasbourg est jumelé avec
Boston (États-Unis) depuis 1960
Leicester (Royaume-Uni) depuis 1960
Stuttgart (Allemagne) depuis 1962
Dresde (Allemagne) depuis 1990
Ramat Gan (Israël) depuis 1991
Oran (Algérie) depuis 2013
Les dessins et certains renseignements sont extraits du merveilleux ouvrage :
Les trois horloges astronomiques de la cathédrale de Strasbourg
par Henri BACH et Jean-Pierre RIEB, avec la collaboration de Robert WILHELM.
G.Guilbaud
En 1793 : proposition pour sauver la cathédrale de la destruction par les révolutionnaires.
Elle fut coiffée d’un bonnet Phrygien en tôle d’une dizaine de mètres de haut.
Mis en place en 1794, il resta jusqu'en 1804
A travers le temps
STRASBOURG (F)
Les horloges astronomique de Strasbourg
La première horloge 1350-1500~
La deuxième horloge de Dasypodius 1571-1788
La nouvelle horloge par Schwilgué 1838 - à nos jours
Cet article est un résumé très bref en textes et photos de l’histoire des horloges de la cathédrale, les liens vous emmèneront sur des textes plus complets.
Deuxième édifice religieux le plus visité de France après Notre-Dame de Paris, la cathédrale attire chaque année plus de 4 millions de visiteurs
Première: horloge des trois rois
Deuxième: horloge de Dasypodius
La première horloge
Coq-automate de la première horloge (entre 1350-1360)
Une première horloge avait été construite entre 1352 et 1354 dite des Trois Rois, mais elle a dû cesser de fonctionner au début du XVIe siècle.
Aujourd'hui exposé dans la salle d'horlogerie du Musée des Arts décoratifs de Strasbourg, un coq-automate en bois et fer forgé polychrome est l'un des rares vestiges de cette première horloge.
Réalisé vers 1350, c'est le plus ancien automate conservé en Occident
L’horloge des trois Rois ~ 1350
DEUXIÈME HORLOGE 1571-1574
Ce dessin est extrait du merveilleux ouvrage : Les trois horloges astronomiques de la cathédrale de Strasbourg par Henri BACH et Jean-Pierre RIEB, avec la collaboration de Robert WILHELM.
(ANCIENNE LIBRAIRIE GANGLOFF STG)
Une deuxième horloge fut mise en chantier en 1547.
De fait, elle ne fut réalisée qu’en 1571 à l’emplacement actuel.
Il faut citer les mathématiciens Conrad Dasypodius et David Volkenstein, les horlogers Josias et Isaac Habrecht, le peintre Tobias Stimmer.
Le buffet et l’essentiel des décorations sont ceux que nous pouvons encore admirer aujourd’hui.
Elle donnait des indications astronomiques et temporelles.
Des éléments, en particulier d’admirables personnages animés, sont également visibles au Musée du palais Rohan où ils sont exposés avec le coq de la première horloge.
Les rouages en fer forgé finirent par être usés et cette deuxième horloge cessa définitivement de fonctionner en 1788.
Réf : Horloges Monumentales et Astronomiques les plus remarquables d'Alfred UNGERER (1931).
Gravure de STIMMER
Le cadran astrolable avec le tympan,
l’araignée,
les aiguilles du soleil,
de mercure
et de vénus,
A l’avant plan,
le cadran à minutes
et l’ange du sceptre
Les pièces ci-dessous se trouvent dans la salle d'horlogerie du
Musée des Arts décoratifs de Strasbourg.
La première a fonctionné de 1354 jusqu’au début du XVIe siècle.
Le musée abrite des mécanismes horlogers allant du XIVe siècle au XVIIIe siècle.
Exposés là en 1924 par Alfred et Théodore Ungerer, successeurs de Jean-Baptiste Schwilgué, qui lui a construit la troisième horloge astronomique de la cathédrale .
Cette collection est constituée par les 2 premières horloges astronomiques déposées en 1840 lors de l'installation de la troisième horloge par Schwilgué.
Une deuxième horloge fut mise en chantier en 1547. De fait, elle ne fut réalisée qu’en 1571 à l’emplacement actuel.
Les rouages en fer forgé finirent par être usés et cette deuxième horloge cessa définitivement de fonctionner en 1788.
Le calendrier de Dasypodius, une couronne annulaire, diamètre extérieur 2 m 92, largeur 30 cm divisée en 366 secteurs.
Année bissextile: Tous les 4 ans ce secteur était avancé à la main par l’horloger.
Ces pièces se trouvent dans la salle d'horlogerie du
Musée des Arts décoratifs de Strasbourg.
Les “Chappe” relieront Paris à Strasbourg après les guerres napoléoniennes.
La fin de la ligne du télégraphe fut installée sur la tour Klotz de la cathédrale de Strasbourg.
Elle fut fermée le 18 juillet 1852.
Les pieux sous la ville
STRASBOURG
La ville est construite en partie sur des marécages, ce qui explique
que les bâtiments, enceintes et la cathédrale soient construits
sur des pieux profondément enfouis dans le sol et munis de sabots de fer
La cathédrale est sauvée par les travaux de Johann Knauth au début du XXe siècle.
Le poids gigantesque des 142 mètres de la tour a eu raison des fondations
fragilisées par la baisse de la nappe phréatique.
Strasbourg (F)
Musée Historique
RDC
La forêt sous la ville
SABOT DE FER
Liste des carrières historiques ayant approvisionnée en pierres
le chantier de la Cathédrale de Strasbourg :
La majorité des grès employés sont des grès à meules à ciment naturel siliceux à grains fins.
Transportés en suivant au plus prés la Bruche par la voie romaine jusqu'à Strasbourg.
Lieux et nombres de carrieres : Brechlingen (5) Domanialwald-wasselonne (1)
Kronthal (5) Wangenberg (1) Wasselonne- papeterie (2)
Wasselonne (1) Dinsheim (3) Greswiller (3) Kantzerthal (3)
Heiligenberg (3) Niederhaslach (1)
Soultz-les bains Carr- Royale (1) Soultz-les bains (3)
Ces carrières ont pratiquement disparues, comblées, effondrements, lotissements.