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Strasbourg - Cathédrale
(France ; Bas-Rhin)
Musique de "D'r Hans em Schnokeloch"
(Traditionnel - Roger Siffer)
"Hans em Schnokeloch" est en quelque sorte l'hymne national alsacien.
Cette version est celle des rues. Son refrain est révélateur :
"Hans em Schnokeloch a tout ce qu'il veut,
Mais ce qu'il veut il ne l'a pas,
Et ce qu'il a il ne le veut pas"
Eternel problème de l'alsacien en stéréophonie entre la France et l'Allemagne !
Jean-Baptiste Sosime SCHWILGUE (70) a vu le jour le 18 décembre 1770 à Strasbourg, dans une maison située à l’intersection de la rue Brûlée et de la rue la Comédie.
Il était le deuxième de quatre enfants de Francois-Antoine et de Jeanne, née Courteaux. Dès son enfance, il fit connaissance avec la deuxième horloge astronomique dont presque tous les rouages étaient arrêtes depuis des années.
L'horloge astronomique de la Cathédrale de Strasbourg
Attraction principale de la cathédrale de Strasbourg, l'horloge astronomique, chef-d'oeuvre esthétique et mécanique a conservé son pouvoir d'émerveillement !
Ses automates attirent surtout foule sur les coups de 12h30, lorsque les apôtres défilent devant le Christ.
Au passage de St Pierre, le coq situé en haut à gauche bat des ailes. Quelques plumes se soulèvent et il fait entendre son chant (quelque peu rauque).
L'horloge fut construite de 1571 à 1574 par Konrad Dasypodius et les frères Habrecht de Scgffhouse. Elle cessa de fonctionner en 1788 et fut restaurée par l'alsacien Jean Baptiste Schwilgué de 1838 à 1842 qui ajouta la comput ecclésiastique et les équations solaires et lunaires.
Publicité bousigué + cie 259 (1898)
Plusieurs des combinaisons de l'horloge n'ont pas encore eu l'occasion de fonctionner : l'un de ces rouages fait un tour en 25000 ans !
Le moulage du Pilier des anges.
Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français - Trocadero-Paris
Ce coq de un mètre de hauteur, au plumage multicolore, chante en ouvrant le bec et bat des ailes.
Ancien coq, datant de 1354
Référence :
http://irem.u-strasbg.fr/php/articles/70_Lefort.pdf - page 3
Ce personnage est surnommé le sceptique, car il ne croyait pas que la cathédrale tiendrait.
Pour lui prouver le contraire, l'architecte de la cathédrale décida de le sculpter. Ainsi, il devrait rester là jusqu'à ce que la cathédrale s'effondre.
Et il attend toujours...
Sommet de l'horloge (1574)
Statue d'Isaïe
Portrait d'Uranie, muse de l'astrologie et de l'astronomie
Portrait de Copernic, remplaçant celui du colosse du rêve de Nabuchodonosor
Portrait de Jean-Baptiste Schwilgué, remplaçant celui de Copernic
Détails de la colonne de gauche, en partant du haut
Colonne centrale
Détails de la colonne centrale, du haut vers le bas
En l'espace d'une heure, les 4 âges de la vie (l'enfant, l'adolescent, l'adulte et le vieillard) défilent devant la mort, qui de son os, sonne les heures. L'ange ci-dessous sonne le premier coup de chaque quart d'heure. Les 4 âges, du plus jeune au plus vieux sonnent chacun le deuxième coup de chaque quart d'heure.
Mécanisme du planétaire et du globe des phases de la Lune
L'ange de gauche sonne le premier coup de chaque quart d'heure, celui de droite retourne le sablier toutes les heures.
En dessous des anges, le défilé de char des sept divinités planétaires qui correspondent aux jours de la semaine.
Escalier se trouvant à la droite de l'horloge.
Le lion, des deux cotés de l'horloge, présente l'écu (ci-dessus) et le heaume (colonne de gauche) des armes de la ville de Strasbourg.
Détails de la base de l'horloge, de la gauche vers la droite
Apollon, dieu du soleil, et Diane, déesse de la lune, encadrent la calendrier perpétuel et le cadran du temps apparent. Les deux statues proviennent de l'ancienne horloge de Dasypodius.
Le cadran externe doré représente la couronne annulaire du calendrier civil sur laquelle Apollon indique de sa flèche le jour courant. L'aiguille solaire indique le temps vrai sur 24 heures sur le deuxième cadran avec les chiffres romains. Deux aiguilles indiquent également sur ce même cadran l'heure du lever et coucher du soleil, et l'aiguille lunaire marque le mouvement apparent de la lune.
Arrière du calendrier : mécanismes du temps apparents et rouage moteur du calendrier.
Cadran du temps apparent
Hémisphère terrestre entrouvert, laissant apparaître le système d'élongation de l'aiguille lunaire.
Globe céleste : horizon ouest, équateur
céleste et écliptique.
Vue arrière du régulateur
Le rouage de mouvement avec échappement (droite), et le rouage moteur principal (gauche).
Vue partielle
Cadran extérieur, indiquant les jours de la semaine, l'heure, le soleil, la Lune, ainsi que les planètes visibles à cette époque.
Les 8 photos encadrées et ombrées sont extraites du merveilleux ouvrage : Les trois horloges astronomiques de la cathédrale de Strasbourg par Henri BACH et Jean-Pierre RIEB, avec la collaboration de Robert WILHELM.
Merci pour ce moment de bonheur !
Ci-dessous, deux vidéos très intéressantes sur l'horloge astronomique de Strasbourg
Ces deux vidéos sont assez lourdes. Avec un peu de patience, vous pourrez les visionner.
- la première propose quelques explications
- La seconde montre l'horloge astronomique en mouvement à midi.
Colonne de gauche, avec le coq au sommet
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Mécanisme de la lune
Façade et mécanisme arrière
Le Pilier des Anges
G.Guilbaud
La Strasburg Clock Model construite en 1887 par un horloger de Sydney, âgé de 25 ans, du nom de Richard Smith.
Il s'agit d'un modèle opérationnel de la célèbre horloge astronomique de Strasbourg de la cathédrale de Strasbourg.
Smith n'avait jamais vu l'originale quand il l'a construite, mais a travaillé à partir d'une brochure qui décrivait son chronométrage et des fonctions astronomiques.
Transept sud de la cathédrale
A l’extérieur de la cathédrale, portail du transept sud.
La méridienne est spéciale: une tôle pliée en angle (photo de gauche) forme un contraste lumineux qui passe à travers une ouverture vitrée dans le portail, frappant alors la méridienne installée à l’intérieur et indique l’heure solaire (Photo de droite), afin de permettre le réglage de l’horloge astronomique à quelques minutes prés.
A savoir, l’horloge atomique la plus précise du monde varie de moins (en théorie)
d’une seconde en 13,8 milliards d'années.
STRASBOURG
La ville est construite en partie sur des marécages, ce qui explique
que les bâtiments, enceintes et la cathédrale soient construits
sur des pieux profondément enfouis dans le sol et munis de sabots de fer
La cathédrale est sauvée par les travaux de Johann Knauth au début du XXe siècle.
Le poids gigantesque des 142 mètres de la tour a eu raison des fondations
fragilisées par la baisse de la nappe phréatique.
Strasbourg (F)
Musée Historique
RDC
La forêt sous la ville
SABOT DE FER
Liste des carrières historiques ayant approvisionnée en pierres
le chantier de la Cathédrale de Strasbourg :
La majorité des grès employés sont des grès à meules à ciment naturel siliceux à grains fins.
Transporté en suivant au plus prés la Bruche par la voie romaine jusqu'à Strasbourg.
Lieux et nombres de carrieres : Brechlingen (5) Domanialwald-wasselonne (1)
Kronthal (5) Wangenberg (1) Wasselonne- papeterie (2)
Wasselonne (1) Dinsheim (3) Greswiller (3) Kantzerthal (3)
Heiligenberg (3) Niederhaslach (1)
Soultz-les bains Carr- Royale (1) Soultz-les bains (3)
Ces carrières ont pratiquement disparues, comblées, effondrements, lotissements.
Les pieux sous la ville
En 1870 les artilleurs Allemands tirent sur la cathédrale.
En 1870, c'est la guerre qui affecte la flèche de la cathédrale par des tirs d'obus qui touchent la croix qui est maintenue par son corset métallique. La restauration et la consolidation de sa base sont effectuées la même année. Les autres travaux de réparation et de remise en état de l'ornementation sont accomplis entre 1875 et 1878.