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Reims - Cathédrale

(Marne)

L'horloge et le carillon de la cathédrale sonnent à nouveau depuis le 5 décembre 1988 grâce au Mécénat des Vignerons et Maisons de Champagne. Ils sont inséparables de la vie liturgique dont le chapitre avait la charge.


L'horloge actuelle date du XVème et n'est en place que depuis le XVIIè. 

Le buffet actuel est du XVe siècle. Il mesure 11.33 mètres de haut sur 3.33 mètres de large, il est orné de trilobés et de quadrilobes. Surmonté de gâbles entourés de clochetons, il appartient au style gothique rayonnant.


En 1645, il est décidé de racheter une horloge aux chartreux de Mont Dieu dans les Ardennes.


En 1668, Jean Leblanc, horloger rémois, remplace l’ancien mécanisme et en met un nouveau en place.

Celui-ci est à trois mouvements, nécessaires aux minutes, aux sonneries et aux mouvements de la lune.


En 1775, un marché est passé avec le Sieur Homs, horloger rémois, pour exécuter les réparations nécessaires.

En 1873, Monsieur Vérité, de Beauvais, après examen et accord de Monseigneur Landriot, change tout le mécanisme qui fut alors synchronisé par un système d'électro-aimant avec le carillon extérieur.

Entre 1914 et 1918, l'horloge de chœur est démontée, ne laissant sur place que l'encorbellement et les deux côtés plats, puis est rapatriée quelques mois après l'armistice.

En 1938, Monsieur Cardinal, menuisier rémois, rénove la cage avec l'aide d'un sculpteur Monsieur Féry.

En 1938, un mécanisme moderne, avec des poids remontant automatiquement par des contacts électriques, a été réalisé par la maison Ungerer de Strasbourg et fut mis en marche le 17 janvier 1939.


En 1988, le carillon et l'horloge de chœur furent restaurés. Cette dernière est arrêtée depuis plus de vingt ans.

Le 5 décembre 1988, l'horloge repart, puis le carillon est remis en route avec un mécanisme désormais indépendant.

  Dans l'ogive, une cloche frappée chaque heure par deux jacquemarts, alors que l'ange du sommet agite la tête.

Au-dessus du cadran, une femme avec un lys et une autre femme tenant Jésus enfant sur ses genoux.

Aux pieds des deux femmes, deux groupes de sujets, défilent chaque heure (voir photos en noir et blanc)


Au-dessus du cadran, une sphère mobile, à moitié peinte en bleu nuit semé d'étoiles, à moitié argentée avec l'image d'un visage, indique les phases de la lune, en 29 jours 12 heures et 44 minutes.

Deux personnages encadrent le cadran, un homme et une femme portant le blason du Chapitre

(croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys sur fond d'azur)

Atlas soutient l'ensemble de la structure.

Marie et Joseph fuyant en Égypte, précédés par un ange et poursuivis par deux sbires d'Hérode.

Les rois mages et Marie.

Le mécanisme principal commande l'ensemble des fonctions de l'horloge.


Il actionne l'aiguille des heures et des minutes. Il déclenche le carillon, la cloche frappée par deux jacquemarts animés, l'éclairage de  l'horloge ainsi que la rotation des deux groupes de sujets et le hochement de la tête de l'ange. Il agit sur le mouvement de la lune, au centre de l'horloge, et il assure le remontage automatique.


Les poids, situés en haut de l'horloge, sont  remontés électriquement toutes les 12 heures.

"La musique ne cesse ni de jour ni de nuit à la cathédrale, car à chaque heure, à chaque demi-heure, un carillon sème dans l'atmosphère des airs sacrés ; avant que l'heure ne sonne, il annonce toutes les divisions de l'heure.

 Depuis, les insomniaques de notre société stressée ont eu raison du carillon qui doit se taire la nuit.

La roue métallique située à gauche tourne lentement et chacun de ses ergots (ou cran de cuivre) agit sur l'un des câbles inox placé au fond pour actionner mécaniquement le marteau de la cloche à laquelle il est relié.


La roue doit donc être changée pour modifier la mélodie dont ce minutieux et ingénieux mécanisme sauvegarde l'harmonie retrouvée en 1988.

Les disques parallèles parsemés de taquets dits « etoquiaux » et qui, avec la rotation du tambour, culbutent les leviers qui tirent les fils de fer reliés à des régleurs de tensions, et font tinter les marteaux installés sur les cloches en jouant ainsi un air prédéfini.


Ce carillon possède 20 disques porteurs, programmés pour jouer 14 mélodies.

Nous n'avons malheureusement pas de vidéo du carillon de de l'horloge astronomique de la Cathédrale de Reims, mais pour vous faire une idée, nous vous invitons à visionner celle du carillon de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Belfort. En effet, ils sont tous deux de même facture: cliquez ici

Références :


- http://cathedrale.maisons-champagne.com (Texte de l'abbé Goy)


- http://www.maisons-champagne.com/orga_prof/mecenat_carillon.htmt


- Horloges Monumentales et Astronomiques les plus remarquables d'Alfred Ungerer (1931).


- Cloches et carillons d'Alfred Ungerer et Théodore Ungerer (1932) 

Merci au personnel de l’office du tourisme pour sa disponibilité et la documentation fournie

Office du tourisme (près de la Cathédrale)

2 rue Guillaume de Machault

51100 Reims


Fax: 03 26 77 45 19


Réservations et renseignements: 0892 701 351

G. Guilbaud

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