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Séraphin Cart-Grandjean réalisa à Mouthe une pièce unique, certainement

le chef d’œuvre de sa vie.

Elle porte sa signature «Séraphin CART MOUTHE 1855».  

Retrouvée chez un antiquaire du Var, en très mauvais état.

 Construite  par Séraphin Cart qui avait pris soin de dater et signer cette pièce.

 Il fallut 700 heures d'un travail long et délicat réalisé par les amis du Musée de l'horlogerie de Morteau, pour que ses 21 fonctions redeviennent fonctionnelles.

Mouthe (F)

L’horloge astronomique  

de Séraphin Cart-Grandjean (1855)

Haute de 1,80 m, large de 0,90 m et profonde de 0,80 m elle est pourvue de 14 cadrans qui donnent l'heure, le calendrier sur un siècle, la position des astres, le lever et le coucher du soleil et de la lune.


Sur la façade principale, à chaque changement de saison, deux petites portes s'ouvrent et le personnage présent s'efface devant le suivant, tandis que le cadran tourne d'un quart de tour.


Au centre, douze automates sonnent les heures au moyen d'un marteau, et quatre d'entre eux indiquent les saisons.

Le soleil apparaît à gauche et fait sa révolution dans la journée. A midi, l'astre est au zénith ; vers la fin du jour une étoile apparaît qui remplace le soleil.

Les 29 phases de la lune, montées sur une chaînette, la positionne dans le ciel et en marquent les quartiers.

Un astrolabe en laiton indique la position du soleil par rapport à la saison.

L'Horloge mère de ce chef-d'oeuvre est un mouvement d'Horloge Comtoise signé "JOBEZ". Séraphin Cart y a ajouté des péripheriques et en a fait une Horloge Astronomique squelette, à laquelle il a dû travailler probablement une dizaine d'années.

Jumelé avec

Vöhrenbach (D) 1973

Au droit de la pendule, un cadran émaillé avec une aiguille permet d'indiquer l'heure réelle du soleil ; en bas une grande couronne métallique où sont gravés à l'extérieur les jours du mois, à l'intérieur les jours de l'année ; l'aiguille fait sa révolution en 365 jours.


Un petit cadran métallique indique les années sur un siècle , mais celles qui y sont gravées courent de 1848 à 1949.

 L'aiguille marque actuellement l'année avec un siècle de retard.


Cette oeuvre d'art franc-comtoise, fonctionne à l'aide de 7 contre-poids, et demeure un des témoins du génie et du savoir-faire des artisans horlogers du Haut-Doubs.


                                                                                                                 Copie de

Musée de l'horlogerie de Morteau

Le musée de l'horlogerie de Morteau, situé dans le château Pertusier à Morteau dans le Haut-Doubs, retrace l'histoire de l'horlogerie en Franche-Comté depuis le XVIIIᵉ siècle.

Adresse : 17 Rue de la Glapiney, 25500 Morteau

Téléphone : 03 81 67 40 88