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L'horloge astronomique d'Emile-Jean Sénac est une petite horloge astronomique

de style squelette construite entre 1934 ou 1937 et 1947.


Cette horloge indique :

    l'heure de tous les pays

    la semaine, la date, le mois et l'année, les jours bissextiles n'étant réglés que pour 100 ans (il faudra une intervention manuelle en 2100)

    les fêtes pascales (comput non perpétuel)

    les phases lunaires

    les éclipses (affichage cyclique)

    les saisons

    la marche des planètes

    le temps vrai et le temps moyen (l'équation du temps est indiquée par

une came suivant les principes d'Achille Brocot, à révolution annuelle)


Il y a au total 16 cadrans.

Indications chronométriques :

    l'affichage se fait au cinquième de seconde.

    L'échappement utilise un ressort hélicoïdal de John Arnold.

Remontage automatique :

    l'horloge déclenchait d'elle-même son remontage toutes les 3 ou 5 heures (à préciser) par un moteur à induction, type Galileo Ferraris.

 le remontage à la main est possible.

Besançon (F)  Musée du Temps

Horloge astronomique de Sénac

(N’est pas exposée)

Visite du musée palais Granvelle,

Sur 2 étages il présente les aspects historiques, scientifiques et techniques de la mesure du temps, tandis que le troisième accueille les expositions temporaires.


Le pendule de Foucault : observer la terre tourner sur elle-même.

A voir entre autres:

La Leroy 01 ou Lucie (01),

La montre la plus compliquée du monde

pendant près d’un siècle  (1900-1989) ,

 grand prix spécial du jury de

l'Exposition universelle de 1900 à Paris.


Composé de 975 pièces,

 elle réunit 24 complications°.


°En horlogerie, une complication est une fonction autre

que l'affichage de l'heure et des minutes

 Jumelage

     Huddersfield (GB) 1955       Fribourg-en-Brisgau (D) 1959

     Pavie (I)1964                         Israël Hadera (Israël)    1964

     Neuchâtel (CH)     1975       Douroula (Burkina          1985

     Kuopio (Finlande) 1986

Pérégrinations et restauration


L'horloge avait été exposée en 1948 au Palais de la découverte à Paris.

Par la suite, elle est passée dans les caves du CETEHOR à Besançon, avant d'être donnée au musée du Temps de Besançon.

L'horloge a été restaurée en 2008 par Paul Réal (1946-2008), un horloger de Lyon, avant d'être exposée au Musée du temps (Paul Réal avait été impliqué vers 2001 dans la supervision de la construction d'un modèle au 1/4 de l'horloge astronomique de Lyon pour une entreprise japonaise et il est intervenu pour d'autres horloges du Musée du temps.)