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Courtelevant

(Territoire de Belfort - France)

Village situé à 7 km de Delle et 27 km de Belfort, le chef-lieu de département. La Vendline, une rivière qui prend sa source en Suisse près de Vendlincourt, l'arrose avant d'aller rejoindre la Coeuvatte, autre rivière d'origine suisse, à Florimont.


Histoire : La voie romaine qui reliait Mandeure à Augst, près de Bâle, passait sur le territoire de Courtelevant. Le nom du village viendrait du latin curtis accolé au nom d'homme germanique "Hilbung". En 1262 Courtelevant possédait déjà une église. Pendant la période où Ferrette faisait partie des possessions autrichiennes, le village était connu sous son nom allemand de Herbsdorf (même étymologie que le nom français).

Source: Wikipédia

L'église Saint Étienne (1812)

L'horloge Adam (1861)

Avant sa restauration

Le mécanisme restauré

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Le régulateur, vu de gauche et de droite

Les péripéties de l'histoire de l'horloge de Courtelevant

Après une trentaine d’années, ou plus, passée dans les fonds du musée de la citadelle de Belfort, l’horloge de Courtelevant a réintégré sa demeure et sera bientôt visible de tous.

L’opiniâtreté d’un passionné, M. Guilbaud et le bon vouloir de M. Cousin, conservateur en chef des musées de Belfort et Reguillot, maire de Courtelevant, ainsi que l’intervention de M. Ducloux, ont fait que tous pourront bientôt admirer cette magnifique horloge.

L'échappement

La méridienne de l'église

Standard de la maison U. Adam, elle est visible à l'angle sud du beffroi.

La commune de Rechesy n’ayant plus l’usage du balancier de son horloge, qui a été électrifiée, a gracieusement fait don à la commune de Courtelevant de cette pièce d’origine qui lui manquait pour remettre en état sa propre horloge.

Que Mrs Ecoffey, maire de la commune de Rechesy, Reguillot, maire de Courtelevant et Guilbaud, qui  rénove les horloges et comptabilise les pièces disponibles du département, en soient remerciés.

La mairie de Courtelevant possédait une autre horloge, du 18ème celle-ci. Malheureusement, il lui manque un nombre considérable de pièces. Après remontage  de cette horloge effectué pour l’exposition d’Essert avec des pièces non d’origine, il faut se rendre à l’évidence qu’elle ne peut être installée de façon permanente en exposition. Elle retournera donc dans les fonds du musée.

Une photo d’une horloge semblable, (provenant de Béthoncourt), m’a servi de modèle au remontage.

Si l’on s’en réfère à l’installation de l’horloge de Béthoncourt, on peut déduire qu’elle fut commandée le 9 avril 1786 à un artisan d’Eloie, en Alsace à cette époque, et posée le 30 mai 1786, soit 51 jours après la commande.

Si l’on compare les deux horloges, on voit qu’elles sont semblables et de même facture tant par la façon de battre le fer, que par leurs dimensions et le positionnement de leurs rouages, de leurs goupilles et des assemblages.

Courtelevant n’étant qu’a 24 km à vol d’oiseau d’Eloie, et Béthoncourt 19 km, on se trouve dans le même rayon d’action de l’artisan évoqué ci-dessus, qui à cette époque ne devait pas exporter très loin. Bien sûr, ce raisonnement n’est pas très scientifique, mais aucun document d’époque n’a été retrouvé pour le moment.

On pourrait penser toutefois, que l’horloge de Courtelevant a le même constructeur que celle de Béthoncourt et qu’elle a été forgée, à quelques années près, à la même époque.

Cette horloge n’avait qu’une aiguille. Elle sonnait les heures et les demi-heures et devait être remontée chaque jour. S’il s’agit du même constructeur et de la même époque, l’horloge était garantie un an et coûtait 350 livres.

Celle de Béthoncourt a fonctionné 170 ans.

A vos grimoires donc : retrouvons les traces de ces fabuleux ancêtres qui savaient manier le marteau.

Les cloches


Diaporamas de démontage et remontage de l’horloge